Juliette Le Clézio, 23 ans
Thélokalizé (Saint-Thélo, Côtes d’Armor)
« Si je me suis engagée dans le festival, c'est d'abord pour rejoindre une bande de pote. Je ne suis pas venu pour l'événement en lui-même mais pour l'association Les AJT, qui l'organise. Je suis arrivée dans l'association à 16 ans, j'en ai 23 aujourd'hui. Thélokalizé, c'est notre bébé.
C'est l'aventure avec eux qui m'a donné envie de faire de l'événementiel, et ce sont les études que je fais aujourd'hui à Nantes. C'est grâce au festival que je me suis engagée dans cette voie, et j'espère pouvoir un jour pratiquer ce métier. J'ai plus appris ici qu'en cours. Mais j'aimerais pouvoir vivre de la culture ici, chez moi, et dynamiser le territoire me paraît aussi très important.
Je me suis aussi servie de stages dans le cadre de mes études pour aider le festival. Une expérience au Festival de Cornouaille m'a fait comprendre une autre méthode de gestion des bénévoles : bases de données avec identités et compétences, outils en interne pour aider à la gestion, formulaires d'inscriptions… Nous, on fait de la communication à fond sur les bénévoles parce que sans eux, le festival n'existe pas. Il faut les fidéliser, d’autant plus qu’on n’est pas forcément dans une période où les gens ont envie de s'engager associativement. C'est le bien le plus précieux du festival. Le dimanche après le festival, on vit presque un moment sacré quand on met deux grandes tables devant la grange. On boit quelques coups avec les principaux membres de l'organisation et nos parents sont là, tellement fiers de nous qu'ils pleurent souvent… »